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25 juin 2013 à 11:28

FEUILLETON RACHAT DU TOURS FC

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Football - Tours FC : Corse, homme d'affaires et bouddhiste

Jean-Marc Ettori aime « sa » Corse : on comprend pourquoi…

Jean-Marc Ettori aime « sa » Corse : on comprend pourquoi…

Une anecdote pour commencer… Dans le 4 x 4 BMW noir de Jean-Marc Ettori, une énorme boite en plastique de la forme d'un pot de pâte à tartiner est posée au pied du siège passager. « Ce n'est pas du Nutella. C'est une réserve de croquettes ! Quand je croise des chats un peu faméliques, je leur en laisse un peu… Pour moi, une vie d'animal vaut autant qu'une vie d'homme. »
Car, à 61 ans, Jean-Marc Ettori est fortement inspiré par la philosophie bouddhiste. Une discipline de vie pour canaliser le jeune homme « impétueux » qu'il était à 20 ans. « C'est une grande fierté de surmonter mes défauts. »
A l'époque, le jeune corse, fils d'un père autocariste et d'une mère professeur d'italien, se destine à l'enseignement. Par nécessité. Il en garde une grande culture et un amour pour l'histoire. Mais le normalien se voit plutôt au volant d'une Formule 1.

Rêve de Formule 1

Alors, lorsque l'occasion se présente, il quitte son poste d'instituteur pour le monde de l'entreprise afin de financer ses rallyes et ses courses de Formule 3.000. « Mais quand on a le temps, on n'a pas les moyens. Et quand on commence à avoir les moyens, on n'a plus le temps. » Un grave accident stoppe définitivement le rêve automobile.
Jean-Marc Ettori est de toute façon déjà devenu un homme d'affaires. Dans les pas de son père. « J'ai encore ma carte d'autocariste », s'amuse le futur homme fort du Tours FC, dégainant le sésame de son portefeuille. Sauf que le trentenaire d'alors ne s'arrête pas aux cars. Il a déjà la vision de ce qui deviendra le Groupe Ettori, un regroupement vertical d'activités touchant au tourisme.
« Au décès de mon père, mon évolution s'est accélérée. Quand on n'a plus de père, on n'a plus de filet, de parachute… Cela m'a amené à reconsidérer les choses. Et puis, avant de partir, il m'avait dit " Bats toi toujours, mais essaye de trouver le compromis… " Et une promesse, cela se respecte. » La parole d'un Corse.
« Cela a été le début de ma démarche de l'acceptation de l'inacceptable. Je me force, mais je suis parfois loin du compte, s'amuse Jean-Marc Ettori. Parfois, il y a un coup de colère, mais cinq minutes plus tard, j'ai pardonné… »
« En tout cas, doucement, je me suis mis à réfléchir, à progresser millimètre par millimètre. »
Pas très grand, mais sec. Le regard bleu, franc, malicieux. Jean-Marc Ettori donne effectivement la sensation de toujours avancer. « Redoutable en affaires », nous avait expliqué des sources corses. « C'est un homme droit, un patron attentif, juste, qui sait déléguer et qui donne l'impression de travailler en famille », corrige l'une de ses collaboratrices. Lui revendique une éthique dans les affaires. « De toute façon, on n'a jamais vu un coffre-fort suivre un cercueil… »
Il n'affiche d'ailleurs pas spécialement son aisance financière certaine, plutôt son humour : « Je n'ai pas de Rolex, je n'ai donc pas réussi ma vie ! »
Ce passionné d'auto, d'aéronautisme et de chevaux – « la passion de mes trois filles que j'ai faite mienne » – préfère revendiquer les valeurs corses. Son île, sa terre. En 1502, ses ancêtres ont construit la première maison de Porto-Vecchio, prenant alors le nom d'Ettori. Lorsqu'il parle des Corses, le « nous » est incontournable.

" J'ai été autonomiste, j'en suis revenu "

On en arrive alors à un sujet sensible, après de multiples circonvolutions. Lui est direct : « Dans ma jeunesse, j'ai été nationaliste… Mais quand on a 20 ans, on voit les choses avec les yeux de 20 ans… Et puis, j'ai vu des amis s'entre-déchirer, alors que j'entrais dans une évolution non-violente. Il y a eu beaucoup de dérives, j'en suis donc revenu… » Et d'ajouter : « Mais en Corse, qu'on soit d'accord ou fondamentalement opposé à ce que peut penser ou faire quelqu'un, il y a toujours une forme de solidarité. Si la personne est dans le besoin, on ne la juge pas, on l'aide. »
Une solidarité et un état d'esprit corse que Jean-Marc Ettori a envie de transmettre au Tours FC.

repères : Un groupe qui pèse 50 millions d'euros de chiffre d'affaires

Jean-Marc Ettori est le P.-D.G. du Groupe Ettori, regroupant une vingtaine de sociétés et organisé autour de trois axes.
Le transport routier : voyageurs, scolaires, lignes régulières… mais aussi de matières dangereuses puisque le groupe est propriétaire de quatre stations service sur l'île.
Le transport aérien : Les avions au départ de Tours et de Châteauroux (mais aussi d'Avignon, Dijon, Rouen) vers Ajaccio et Figari sont ainsi affrétés par le Groupe Ettori.
Le pôle tourisme pur : avec Corsicatours (qui apparaîtra sur le maillot du TFC), le tour-opérateur vers la Corse et la Sardaigne. Avec plusieurs agences en dur et une activité via son site Internet. La société est également propriétaire de plusieurs établissements hôteliers sur l'Ile de Beauté (2.800 lits au total).
Le Groupe Ettori a une cinquantaine de millions d'euros de chiffre d'affaires et 330 salariés. Il est devenu le premier autocariste et le premier groupe hôtelier (en nombre de lits) de l'île.

Football - Tours FC : Histoire d'un rachat
Depuis quelques jours, le téléphone de Jean-Marc Ettori n'arrête pas de sonner…

Depuis quelques jours, le téléphone de Jean-Marc Ettori n'arrête pas de sonner…

Jean-Marc Ettori nous a reçu, chez lui, à Porto-Vecchio. Le futur patron du TFC s’est confié sur ses motivations qui le conduisent à s’investir à Tours.

Il avait lancé l'idée de venir le voir, chez lui, sur son " Ile de Beauté ". Exact au rendez-vous à la descente de l'avion à Figari dans le Sud de la Corse, Jean-Marc Ettori a joué le jeu avec une certaine sincérité et beaucoup d'intelligence. Sur le port de Bonifacio, sur les petites routes corses ou en terrasse de l'un de ses hôtels à Porto-Vecchio, le futur propriétaire du Tours FC s'est livré. Sept heures de tête à tête, entrecoupées de haltes touristiques et ponctuées par une glace rhum-raisin puis une mauresque (anis et orgeat).

Jean-Marc Ettori, comment êtes-vous arrivé à la tête du Tours FC ?

« J'avais rencontré Frédéric Sebag (président du TFC) et Yvon Augustin (coordinateur sportif) lors d'un match à Bastia, il y a trois ans. J'ai découvert en Augustin un homme simple, pas compliqué, accessible… Jusqu'à il y a peu, j'étais président de l'AS Porto-Vecchio, club de Ligue corse. Et du coup, régulièrement, je l'embêtais pour avoir des renseignements… Et puis, en même temps, j'avais été plutôt séduit par cette équipe de Tours, qui techniquement était très intéressante. »

Mais comment est venu le déclic ?

« Il y a un mois, vous m'auriez parlé de reprendre Tours, je vous aurais ri au nez ! Et puis, j'ai appelé Yvon pour avoir un renseignement. Là, il me raconte que M. Sebag en a marre et veut arrêter. Au bout du fil, j'ai presque un type au bord du suicide… Très inquiet car les repreneurs qu'il voit se manifester n'emportent pas l'adhésion de grand monde… Et il me lâche : " Pourquoi vous ne venez pas ? " »

Et c'est là que vous vous lancez ?

« Non… Je lui ai répondu : " Attendez, je suis en train de quitter mon club en DH (il avait prévenu en début de saison que si Porto-Vecchio ne montait pas en CFA 2, il arrêtait)… Ce n'est pas pour venir chez vous sous la pluie ! " Mais il me demande tout de même de me renseigner auprès de Nicolas Blanc (l'intermédiaire mandaté par Frédéric Sebag). Ce que je fais… Et là, je me rends compte que la situation n'est pas brillante, mais pas non plus catastrophique… Je recontacte alors M. Augustin et je lui dis : " Ce n'est pas compliqué : s'il n'y a pas une volonté politique forte, rien n'est possible… " »

Et vous rencontrez Jean Germain il y a quinze jours…

« Oui, à l'aéroport de Tours, entre deux vols. En fait, il avait une heure pour me convaincre. Je suis monté comme cela (il désigne son polo et son jean). Pas de costard, car je ne suis pas comme cela ! On s'était déjà rencontré lorsque j'avais été invité par Ajaccio lors d'un match à Tours. Le courant est toujours passé entre nous. Et là, j'ai senti qu'il avait la volonté que le foot perdure en Ligue 2 à Tours. C'était indispensable car je n'ai pas les moyens de M. Sebag. Il me faut des aides. »

 " Montrer qu'il n'y a pas que des voyous en Corse "

Le club allait disparaître ? : « J'ai ce sentiment qu'effectivement, si je n'étais pas arrivé, le club allait disparaître… »

Et comment avez-vous convaincu Frédéric Sebag ?

« On s'est rencontré durant trois heures lors d'un déjeuner, avant la finale dames de Roland-Garros. Le courant est également passé. Je lui ai même parlé de façon osée en lui disant qu'à mon avis, il s'était coupé de deux ou trois personnalités politiques et économiques et que cela avait été une erreur. Or, l'expérience m'a appris que si vous voulez arriver à un but, il faut mettre toutes les choses en adéquation et les politiques sont incontournables. Il y a des " lois " : ou vous vous soumettez, ou vous vous démettez…
« Mais j'ai beaucoup de respect pour M. Sebag… Être dirigeant, c'est terrible. Vous n'avez pas la reconnaissance que vous méritez. Il vient d'un monde où l'on peut prendre une décision en 2 minutes, et signer un chèque en 5 secondes. C'est différent avec les politiques. »

Vous venez du même monde des affaires que lui…

« C'est pour cela que je comprends aussi son amertume ! Il tourne la page sur une déception, c'est terrible et je compatis. Ceci dit, son analyse a été lucide. Il a pris conscience de ses erreurs, mais il m'a dit que ce n'était pas dans son caractère de composer… »

Vous ne donnez pas l'impression non plus de laisser passer les choses…

(Il sourit) « Oui, mais je saurai dire les choses différemment. Il faut savoir mettre de l'eau dans son vin. C'est ce qu'on appelle le compromis ! Je le trouve en permanence. Où est le problème ? Ce qui compte, c'est là où on veut aller ! Bon, ça, à 20 ans, je ne l'aurais jamais pensé… J'ai appris. En revanche, pas de compromission ! Je veux toujours pouvoir me regarder dans une glace. Ma fierté, c'est de n'avoir jamais cédé à la facilité Ici, chez nous, on peut parfois régler les problèmes de façon guerrière. Je suis fier de n'avoir jamais eu ce réflexe, malgré un caractère impétueux et tout un tas d'injustices que j'ai vues. »

Au final après plusieurs temps de négociation, vous, le Corse, vous arrivez à Tours. Cela interpelle…

« Déjà, si on me fait la réflexion en Corse, je réponds que je fais bien ce que je veux avec mon argent ! Et puis, Jean-Luc (Ettori) m'a expliqué qu'un club pro était finalement plus facile à gérer qu'un club de DH, car c'est structuré, c'est carré.
« Et puis, pourquoi est-ce que je ne peux pas mettre de l'argent à Tours alors que les Tourangeaux qui prennent mes avions mettent de l'argent en Corse ? »

Mais vous venez donc aussi dans l'espoir de développer vos affaires ?

« Un sac vide ne tient pas debout ! Il faut que je travaille aussi… Je suis intimement convaincu que la France va dans le mur et qu'en Corse, on va en souffrir plus qu'ailleurs. Pour venir sur l'Ile, il y a trois moyens : la nage, mais on laisse ça aux athlètes, le bateau et l'avion. C'est donc pour cela que notre société développe des vols depuis les villes de province… Or la communication coûte très cher aujourd'hui. Allier Corsicatours au Tours FC nous permet de nous montrer… »
(Il réfléchit et reprend la parole) « Cela me ferait plaisir de montrer quelque chose : il y a beaucoup de voyous en Corse, mais il n'y a pas que cela ! Il y a beaucoup de braves gens qui souffrent de cette situation… Après, on continue à vivre parce qu'il le faut. On ne peut rien dire parce que c'est difficile de le faire, et parce que l'État français ne fait pas ce qu'il doit faire.
« Vous savez, les attentats, les assassinats, ça n'est pas 99 % de la Corse ! Et je veux montrer que l'on peut s'exporter. Je veux montrer que Jean-Marc Ettori est un travailleur, plutôt qu'un branleur ou qu'un comique. En venant à Tours, il s'agit aussi pour moi de restaurer une image des Corses… »

Loin des clichés

Les clichés ont la peau dure. Surtout quand il s'agit de la Corse… Pour certains, ils reposent sur un fond de réalité. Pour d'autres, ils relèvent du fantasme. Entre les deux, difficile de démêler le vrai du faux. D'autant plus que les Corses, eux-mêmes, sont « " stupides " au point de tomber dans n'importe quel panneau et de rentrer dans le jeu dans lequel on les attend », dixit Jean-Marc Ettori.
 Le nouveau patron du Tours FC est lucide sur la question. Il est Corse, il le dit, le revendique d'une certaine façon. Il en est fier. Ses racines sont là-bas, à Porto-Vecchio. Son accent le dit pour lui.
 Mais durant une journée et demi, nous avons surtout rencontré un homme ouvert, cultivé, attentif, drôle même. Un homme d'affaires qui fait de sa droiture une marque de fabrique. Loin des clichés et des fantasmes donc.
On l'a senti sincère. « Mais les promesses n'engagent que ceux qui les croient… », nous a répété à plusieurs reprises Jean-Marc Ettori, reprenant les mots d'un autre Corse, Charles Pasqua. Au temps de confirmer les impressions laissées par ce premier contact.

profil

> Jean-Marc Ettori est né à Porto-Vecchio, il y a 61 ans.
 > Il est marié et père de trois filles.
 > Il est le patron du tour-opérateur Corsicatours.
> Après le passage devant la DNCG le 3 juillet, il devrait normalement finaliser le rachat du TFC à Frédéric Sebag.

la phrase : « Je ne vends jamais ce que j'achète... »

De Jean-Marc Ettori, lorsqu'on a souligné que Frédéric Sebag était resté onze ans à la tête du Tours FC. « C'est beaucoup, vous savez… », a-t-il d'abord rétorqué avant d'enchaîner sur sa politique en affaire. « Et c'est même vrai pour les chevaux ! Je vends des billets d'avion, rien d'autre ! Dans les affaires, il y a plusieurs façons d'aborder les choses. L'argent est un moyen, pas une fin en soi. Au Tours FC, il y a du potentiel. Il faut juste un bon chef d'orchestre pour harmoniser le tout. Attention, je ne suis pas Dieu ! Mais je suis sûr qu'on peut réussir quelque chose en dépassant les clivages. »

Budget : objectif 10 millions d'euros

Jean-Luc Ettori.

Jean-Luc Ettori.

« Je n'ai pas les moyens de M. Sebag ! » Jean-Marc Ettori n'investira pas de la même façon que l'homme d'affaires parisien. « Donc, nous allons faire dix fois plus attention ! Mais je ne suis pas inquiet, car en Corse, nous sommes en économie de survie permanente… Et quand vous allez ailleurs, c'est plus facile… »

" Marty ne signera plus aucun chèque "

Selon Jean-Marc Ettori, le TFC n'a pas une dette de 3 millions d'euros. « Oui il y a un passif, mais il y a aussi des actifs et le différentiel entre les deux n'est pas de 3 millions ! En revanche, il y a eu une mauvaise gestion puisque tous les ans, il y a 1,5 millions de perte. »
Du coup, la gestion au quotidien sera placée sous le contrôle de Jean-Luc Ettori, l'homme de confiance de Jean-Marc Ettori. « Une chose est sûre : Max Marty a des compétences sportives, mais il ne peut pas tout gérer comme c'était le cas. Il n'est pas fait pour ça : on ne peut pas être à la base et au sommet de la pyramide. Max Marty ne signera plus aucun chèque. Ça, c'est clair, net et précis. »
Pour compenser ses pertes récurrentes, le prochain président tourangeau veut présenter à la DNCG un budget de 10 M d'€ (contre 8 cette saison). « Actuellement, le TFC est à 800.000 € en terme de sponsoring. Il était à 1,2 M il y a peu, alors que les panneaux Led et les loges n'étaient pas là ! C'est qu'il y a un problème ! On a déjà un accord avec " Sport & Co ", une régie commerciale, qui nous assure au moins 2 M dès cette année. »
Des nouveaux partenaires se sont également déjà manifestés. Alors que des investisseurs locaux ont également approché Jean-Marc Ettori pour l'accompagner dans le capital du club. « S'il y a des gens intéressés et intéressants, ils sont bienvenus. C'est même souhaité ! J'espère une sorte d'union sacrée autour du club pour le faire évoluer plus haut. »

Tours FC - Football - ligue 2 : Pantaloni : deux ans au TFC

Olivier Pantaloni était le choix n°1 des Ettori.

Olivier Pantaloni était le choix n°1 des Ettori. - (Archives NR)

Olivier Pantaloni a finalement donné son accord au Tours FC, hier en tout début de soirée. Il devrait prendre contact avec son groupe jeudi.

J'ai reçu le mail de confirmation à 18 h 44 ! Hier en début de soirée, Jean-Marc Ettori pouvait officialiser la signature d'Olivier Pantaloni pour deux ans au Tours FC.
La réponse était attendue hier matin, mais les négociations ont finalement duré toute la journée, alors que les joueurs tourangeaux ont, eux, commencé à passer les tests médicaux de reprise ce lundi. Jeudi, ce sera la rentrée sur les terrains pour le groupe pro, avec donc un nouvel entraîneur aux commandes.
Un technicien connu en Ligue 2 et en Ligue 1 puisqu'il a officié à la tête de l'équipe première de l'AC Ajaccio de février 2009 à juin 2012. Dans l'intervalle, il a d'abord permis de sauver le club corse en L2 alors que la situation était mal engagée. Puis l'année suivante, il conduit son équipe en L1, avant de la maintenir dans l'élite une saison plus tard. A la surprise générale, il quitte alors son poste. Il était sans club depuis.
Olivier Pantaloni était le choix numéro 1 du tandem Ettori, car les deux dirigeants du Tours FC sont persuadés que le garçon a l'étoffe pour faire basculer l'équipe ciel et noir dans une autre dimension.

« Ces dernières saisons, quand je voyais Tours jouer, je voyais toujours une équipe très habile techniquement, mais qui mettait la tête sur le billot dans les dix dernières minutes, nous expliquait ce week-end Jean-Marc Ettori. Ici en Corse, on est une terre de foot alors qu'il n'y a pas de gros moyens. Mais on compense avec le mental. Attention, je ne veux pas de voyous sur le terrain ! Mais l'envie de se battre. Dans le football, il y a une grande part de psychologie. Et c'est au staff de trouver les bons mots et d'insuffler cet état d'esprit. »

 Dujeux adjoint, Biancarelli et Bazin dans le staff

Pour le seconder, Olivier Pantaloni sera assisté d'Alexandre Dujeux. Entraîneur des U19 du TFC jusqu'alors, l'ancien latéral droit, qui a terminé sa carrière de joueur du côté du stade la Vallée du Cher, avait déjà croisé le futur entraîneur tourangeau à l'AC Ajaccio (Pantaloni était alors adjoint).
Du staff de Bernard Blaquart, parti à Nîmes, c'est donc Stéphane Crucet (en fin de contrat) qui saute. André Biancarelli (entraîneur des gardiens) et Pierre Bazin (préparateur physique), eux, ont été reconduits dans leurs fonctions.

profil

> Olivier Pantaloni est né le 13 décembre 1966, à Bastia.
> Milieu de terrain, il a joué au GFCO Ajaccio, à l'AC Ajaccio et à Nice chez les jeunes. Professionnel, il a porté les couleurs du SC Bastia, Saint-Étienne, Martigues, le GFCO et l'ACA de 1988 à 2000.
> Il a ensuite intégré le staff de l'ACA, comme adjoint de Rolland Courbis, puis comme coach de la réserve, puis comme intérimaire entre Dominique Bijotat et Courbis.
> Le 23 février 2009, il prend véritablement les commandes du groupe pro de l'ACA après l'éviction de José Pasqualetti. Il maintient l'équipe. Puis en mai 2011, il décroche la montée en L1. Après avoir maintenu le club dans l'élite en 2012, il se retire.

préparation

Les Tourangeaux reprennent l'entraînement jeudi.
> Samedi 6 juillet : Orléans - TFC à 19 h à Nouan-le-Fuzelier.
> Du 7 au 12 juillet : stage à l'île de Ré.
> Samedi 13 juillet : Niort - TFC à 19 h à Niort.
> Mercredi 17 juillet : TFC - Châteauroux à 19 h à Loches.
> Samedi 20 juillet : TFC - Créteil à 19 h à la Vallée du Cher.
> Vendredi 26 juillet : match à déterminer.

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